The Queen (Arte), une histoire vraie : pourquoi Helen Mirren a vu le film modifié autour de la mort de Lady Di
C’est l’événement qui a le plus secoué la Grande-Bretagne au XXe siècle après les deux conflits mondiaux. La mort de Lady Diana et ses conséquences sur la royauté sont au cœur du drame The Queen, programmé par Arte ce dimanche 25 octobre 2020.
Une Reine devrait dire ça. C’est un peu ce qui vient à l’esprit du Premier Ministre Tony Blair quand toute une nation est endeuillée par un drame sans précédent au sein de la famille Royale. Arte propose de retrouver The Queen à partir de 20h50 ce dimanche 25 octobre, drame dans lequel Helen Mirren campe Elisabeth II, une Reine dépassée par les événements et les réactions. La comédienne, amatrice d’histoire, investira bien des années après le rôle de Catherine La Grande.
Les angles du film visités et revisités
Maudit tunnel. En août 1997, Lady Diana (Lady Di) trouve la mort à Paris dans un accident de la route. Le drame intervient au tunnel de l’Alma, lieu bientôt envahi de paparazzis. En apprenant le drame, le Royaume-Uni tombe en émoi mais pour la Reine Elizabeth II, minée depuis tout ce temps par la rupture entre Diana et Charles, refuse d’organiser une cérémonie officielle. Dans un système où la Royauté et la politique ne se mélangent pas, Tony Blair rompt le protocole. Le nouveau Premier Ministre souhaite convaincre l’épouse de Philippe de briser le silence alors qu’elle reste de marbre face à la tragédie.
Le réalisateur Stephen Frears, le scénariste Peter Morgan et la productrice Christine Langan ont tergiversé à de maintes reprises pour accrocher la bonne formule. Le scénariste a révélé que dans un premier temps, The Queen – qui n’aurait donc pas porté ce titre – avait pour vocation de s’intéresser aux vingt-quatre heures écoulées après le drame, autour de personnages méconnus. C’est lui-même qui s’est ensuite penché sur la famille royale, mais là-encore, il manquait quelque chose aux yeux de Peter Morgan. C’est alors que la productrice a décidé d’inclure une partie politique avec le rôle joué par Tony Blair pour sortir la Reine de sa torpeur : « L’élément clé de l’histoire était la relation entre le Premier ministre et la reine, car Blair a su tout de suite qu’il était un partenaire incontournable dans la gestion de cette crise » a précisé Christine Langan.
The Queen a bien marché en Grande-Bretagne
En France, 850 000 Français se sont déplacés dans les salles obscures en 2006, tandis que le biopic a réalisé près de la moitié de ses recettes en Grande-Bretagne, signe que l’œuvre a été bien accueillie de l’autre côté de la Manche.
La Reine Elizabeth II est toujours à l’honneur en deuxième partie de soirée avec un documentaire retraçant son parcours, de son accession au trône jusqu’à la célébration de son 90e anniversaire en 2016.