Benjamin Machet (Friends Trip 4) : « Amélie dans Les Anges et Friends Trip, ça n’a rien à voir ! »
Ce lundi 8 janvier, NRJ12 a donné le coup d’envoi de la quatrième saison de Friends Trip. Benjamin Machet, révélé par La Belle et ses princes presque charmants et Les Anges, se confie sur sa première expérience d’animateur et l’évolution de la télé-réalité.
Benoît Mandin : Comment êtes-vous arrivé à la tête de Friends Trip ?
Benjamin Machet : Il y a un an et demi, j’ai rencontré Stéphane Joffre-Roméas lorsqu’il était chez Endemol. Il m’a confié que j’étais capable de faire autre chose que la télé-réalité. On a fait une bande démo d’animateur que j’ai envoyé à plusieurs boîtes de production. La Grosse Équipe (producteur de Friends Trip, ndlr) m’a proposé de devenir le présentateur de Friends Trip et j’ai sauté sur l’occasion.
Avez-vous eu des appréhensions face à ce nouveau challenge ?
J’étais à la fois content et stressé. De nature, je suis quelqu’un de réservé et je redoutais de sortir mes textes devant les équipes. J’ai énormément travaillé et j’espère que mes efforts vont payer (rires).
Diriez-vous que vos participations aux émissions de télé-réalité ont été une force pour vous lancer dans l’animation d’un jeu tel que Friends Trip ?
Quand on vient de la télé-réalité, le milieu professionnel vous juge rapidement comme un cas social. Cela a été difficile de passer le cap de pouvoir devenir animateur et je remercie NRJ12 de m’avoir offert cette opportunité. J’ai tout mis en œuvre pour que l’on me trouve crédible dans cet exercice, car ça ne m’intéresse pas de venir juste pour faire pour le pitre et passer pour un bouffon devant la caméra. Je veux que les téléspectateurs me trouvent légitime en tant qu’animateur.
Avant de participer à des programmes de télé-réalité, vous avez été un sportif de haut niveau. Cela vous a-t-il aidé pour être l’arbitre de Friends Trip 4 ?
J’ai accepté ce jeu d’aventure puisque c’est avant tout une compétition. Les candidats doivent se dépasser face à de grandes difficultés. Je ne pensais pas que ça allait être aussi rude donc le fait d’être sportif m’a aidé. Je suis habitué à être balloté de droite à gauche et de prendre des coups. Mon côté sportif m’a toujours été bénéfique depuis mes débuts à la télé.
Quel regard avez-vous porté sur le casting ?
Je le trouve frais et différent des précédentes saisons. J’invite vraiment le public à regarder ce programme, car tous les candidats se sont donnés à fond et les filles ont été particulièrement incroyables. Sur Friends Trip, l’esprit compétitif est avant tout mis en avant. Amélie dans Les Anges et Amélie dans Friends Trip, ça n’a rien à voir ! Elle fait preuve d’un surprenant dépassement de soi et se défonce pour toutes les épreuves.
« Quand on vient de la télé-réalité, le milieu professionnel vous juge rapidement comme un cas social »
En dehors de celui d’arbitre, avez-vous été amené à jouer un rôle de « grand frère » ?
Oui, car il y a eu des moments de déceptions et de tensions au sein des équipes. J’ai essayé de les encourager à rester unis et soudés dans la difficulté. Je me suis servi de mes années où j’ai fait du sport collectif à travers le basket. On reconnaît les qualités et les défauts de chacun quand ils font face à des difficultés.
Qu’avez-vous retenu de cette expérience ?
Je suis fier d’avoir beaucoup travaillé et fait cette émission. J’ai vécu une aventure incroyable entre les road trip, les larmes, les conditions météorologiques et même une éruption volcanique !
Le public vous a connu dans La belle et ses princes presque charmants et Les Anges. Que pensez-vous de la télé-réalité d’aujourd’hui ?
Elle a énormément changé puisque les nouveaux candidats connaissent tous les rouages. Je trouve qu’ils sont moins naturels même si ce n’est pas le cas dans Friends Trip. J’ai la chance d’avoir le recul suffisant pour avoir une bonne image de la télé-réalité. Bien qu’il n’y a pas que du bon dans ce type de programmes, ça serait bien que l’aspect positif soit plus mis en évidence. Dans la télé-réalité, il y a des gens bien, intelligents et qui veulent faire des choses de leurs vies. On ne montre pas assez leurs ambitions…
Comment avez-vous géré la notoriété amenée par la télé-réalité ?
J’ai participé à la saison 5 des Anges et je vois que certains, qui étaient avec moi, ont des millions de followers. Je ne me suis pas trop attardé sur les réseaux sociaux et je suis un peu le bouseux de la campagne (rires). À travers la télé-réalité, j’ai vécu des expériences incroyables. J’ai rencontré des gens que je n’aurais jamais pu approcher, voyagé et eu des grands rendez-vous professionnels. Je viens d’un village de 1.500 habitants et là j’étais à Bali où j’ai vu des personnes incroyables. La télé-réalité permet de faire découvrir des choses aux téléspectateurs.
Participeriez-vous de nouveau à une émission de télé-réalité ?
Je le ferais en tant que candidat, mais pas de la même manière. J’aimerais faire des émissions comme celles que propose Mike Horn. J’aime beaucoup The Island et Koh-Lanta aussi. J’ai 35 ans, deux enfants et une femme, je ne pense pas que le public me retrouvera dans une télé-réalité classique.
Avez-vous des projets avec NRJ12 ?
J’aimerais bien continuer dans l’animation d’émissions. Pour le Mad Mag, cela pourrait m’intéresser si c’était pour faire une chronique sur le sport. J’attends de voir ce que les téléspectateurs vont penser de Friends Trip 4 et peut-être que d’autres chaînes vont être intéressées par mon travail.